Kobiety w e-sporcie: przeszkody i rozwiązania – Sud Ouest

Les femmes peu représentées dans l’e-sport

Les femmes représentent 50% des joueurs de jeux vidéo, mais seulement 5 à 10% des concurrents en e-sport. Seules quelques joueuses ont réussi à se faire un nom dans le domaine, telles que « Kayane », spécialiste des jeux de combat, « Scarlett », joueuse canadienne de Starcraft II, ou encore « Karma », championne de Rocket League. Selon Fabien Devide, patron de Vitality, club leader de l’e-sport en France, aucune prédisposition naturelle n’empêche une femme de devenir le meilleur joueur du monde. Cependant, les femmes se heurtent à des « barrières à l’entrée », notamment les préjugés sexistes, les insultes et le cyberharcèlement qui les dissuadent de se lancer.

Il y a un gros travail d’éducation à faire, que ce soit auprès du public ou des acteurs. C’est une génération qui s’est construite avec Twitter, Twitch et toutes les dérives qui vont avec. Donc il y a des mentalités à faire changer.

Fabien Devide, patron de Vitality

Velouria Baty, alias « Viki », joueuse de League of Legends, explique que le milieu de l’e-sport est encore très toxique et misogyne, ce qui rend difficile la place des femmes. Elle a été nommée capitaine des « French Bees », première équipe 100% féminine de Vitality. Selon elle, l’éducation a un grand rôle à jouer dans la mixité de l’e-sport.

L’éducation joue un grand rôle dans le fait qu’il n’y ait pas beaucoup de filles. Si dans l’éducation de base, on avait inculqué que c’est normal pour une fille de jouer aux jeux vidéo autant qu’un garçon, on n’en serait pas là aujourd’hui.

Velouria Baty, alias « Viki »

Pour encourager la mixité, de plus en plus d’acteurs du secteur créent des équipes et des compétitions réservées aux femmes. Riot Games a ainsi créé en 2021 un Circuit entièrement féminin sur le jeu de tir Valorant et a annoncé le lancement cette année d’une compétition 100% féminine sur League of Legends. Julie Jeanniot, chef d’équipe de Riot Games France, déclare que l’accès à ces compétitions féminines permet aux femmes d’être plus confiantes pour monter en niveau et accéder ensuite à des compétitions mixtes.

Le fait qu’elles aient accès à ces compétitions féminines, cela leur permet d’être plus confiantes pour monter en niveau et ensuite accéder à des compétitions mixtes.

Julie Jeanniot, chef d’équipe de Riot Games France

L’objectif des ligues réservées aux femmes est de les rendre inutiles en encourageant la mixité dans l’e-sport.

Conclusion

Les femmes sont sous-représentées dans l’e-sport en raison de préjugés sexistes, d’insultes et de cyberharcèlement. Pour encourager la mixité, des compétitions et des équipes réservées aux femmes sont créées, mais cela ne doit être qu’un premier pas vers une mixité réelle dans l’e-sport.

Source : Sud Ouest